Les œuvres/ jouets de Marianna Katsoulidi et la reconnaissance de soi.
L’exposition de l’artiste Marianna Katsoulidi « Not me possessions » a été présentée récemment à l’espace d’art « Peritechnon karteris » à Athènes.

Extrait du catalogue de l’exposition :
« …Le choix du titre de l’exposition faite référence à la théorie psychanalytique de W. Winnicott sur les objets et les phénomènes transitionnels. L’expression « not me possessions » exprime la prise de conscience essentielle de la part du nourrisson, sur un objet qui dévient pour la première fois perceptible, comme quelque chose en dehors de lui-même. C’est là, pendant ce temps transitionnel, entre l’intérieur et l’extérieur, entre soi-même et l’autrui, étrange et différent, où se base le début de la relation émotionnelle avec l’objet.

Il s’agit de la première « possession » de l’enfant, mais en même temps il ne le possède non plus. Ainsi, il y a un paradoxe dans cette espace-temps, presque hallucinatoire, de cette expérience intermédiaire entre soi-même et l’objet-Autre, « au-delà de la sphère de l’ego ». L’enfant crée l’objet lui-même, le façonne par son imagination, parce qu’il en a besoin, mais l’objet était déjà là, attendant d’être utilisé par le sujet. Cela amène le sujet inévitablement au-delà de l’espace du contrôle absolu et l’amène aussi à la reconnaissance de soi-même en tant qu’une entité autonome… ».
Isabella Kladaki (Ισαβέλλα Κλαδάκη), théoricienne de l’art
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