Trente-six graveurs exposent pour le cœur au Centre de chirurgie cardiaque Onassis.
L’Union des graveurs grecs et le centre de chirurgie cardiaque Onassis collaborent afin d’activer le curatif, quasi-miraculeux, pouvoir de l’art. « Du fond du cœur » est le titre de l’exposition de gravure présentée à partir lundi 7 octobre jusqu’au 9 novembre dans la cour du Centre de chirurgie cardiaque Onassis, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du cœur.
Dans cet espace dédié au traitement du cœur, 36 plasticiens exposent leurs œuvres, influencés par des symboles et des représentations liés à cet organe.

Le champ symbolique du cœur est articulé sur trois idées principales :
L’idée du centre, comme point d’équilibre. Le centre du monde spirituel où se rencontrent les désirs humains (aimer, connaître, agir) et les forces sacrées capables de les réaliser. Ainsi, le cœur symbolise la présence divine en nous et sa prise de conscience.

Le double mouvement du cœur, contraction / dilatation, est le centre d’où tout commence et où tout converge. Ainsi, le cœur du monde symbolise le double mouvement de dilatation et de rétrécissement de l’univers. Le cœur est le maître de l’aspiration, comme nous l’enseigne le taoïsme, par conséquent maître de la lumière et de l’esprit.

En Occident individualiste d’aujourd’hui, le cœur est lié principalement à la vie émotionnelle et l’esprit est placé dans le cerveau. Pourtant, au moment où tout le monde parle de l’intelligence artificielle, on se demande ce que pourrait signifier l’intelligence sans le cœur.

L’empathie, l’honnêteté, l’émotion viennent du cœur. En bref, tout ce qui nous lie avec l’autrui réside dans notre cœur.
Le jour du vernissage le cardiologue Thanassis Dritsas, directeur adjoint et compositeur jouera de la musique au piano. Entrée libre.


